Nos peurs sont multiples : rythmes qui s’accélèrent, difficulté à concilier vie professionnelle et vie de famille, perte de confiance, perte de sens, inquiétude pour l’avenir de nos enfants.
Nos attentes ? Que chacun puisse avoir sa place au travail, ne pas travailler dans l’immédiateté, plus de solidarité, plus de dialogues constructifs, continuer à grandir.
Nos tentations seraient celles de se replier sur soi-même, de dire non aux sollicitations, de se laisser aller à l’individualisme.
Comment dans ce contexte, être porteur d’espérance ? Si très souvent on vit d’espoir, l’espérance, elle, naît quand il n’y a plus d’espoir. Pourtant issus du même verbe « espérer », l’espoir a un objet, vise le futur qui suscite une attente alors que l’espérance se vit au présent et se maintient dans l’ouverture. L’espérance est une force créatrice, elle ne se définit pas par son contenu, elle crée un dynamisme qui nous permet de vivre notre dimension à Dieu, de manière harmonieuse.
Les chrétiens sont témoins de l’espérance. Ils espèrent en faisant confiance et agissent dans le présent en s’appuyant sur la fidélité de Dieu dans le passé. Dieu nous convoque à son « aujourd’hui », il veut nous libérer des conservatismes qui paralysent, nous faire aller de l’avant en nous offrant l’espérance, véritable ancre qui nous établit fermement dans la foi. Soyons donc des témoins qui tenons debout dans l’espérance, des témoins dont l’espérance « tient bon » comme le dit St Paul dans sa 1ère lettre aux Thessaloniciens, 1-3.
SPPG, responsables de la région Bourgogne-Franche-Comté Ouest
Source : L’enseignement du père Abbé sur l’espérance est tiré d’une conférence de Sœur Geneviève Comeau à Lourdes, AG de la Conférence des religieux et religieuses de France (CORREF), novembre 2014
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