Inspirés par l’appel de Diaconia 2013 pour élargir la responsabilité du service des frères à tous les membres de l’Église, des membres du MCC ont échangé en équipe, voici le fruit de leur réflexion.



 1er temps
_ Le service au travail, est-ce possible ?

Marc 10, 42-45 : « Les ayant appelés près de lui, Jésus leur dit : (…) celui qui voudra devenir grand parmi vous, sera votre serviteur, et celui qui voudra être le premier parmi vous, sera l’esclave de tous. Aussi bien le Fils de l’homme lui-même n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour une multitude. »

—  Comment est-ce que je conçois mon travail : comme un service ou comme une obligation ?

—  Qui je sers quand je suis au travail ? Mon employeur, mes collègues, mes clients ? Les chômeurs, les retraités, les personnes malades via mes cotisations* ? Ma famille, moi ? Dieu ?

2ème temps

Quel est mon comportement au travail?

—  Est-ce que je me sens frère de mon entourage professionnel (au quotidien, dans la prise de décisions…) ? Pourquoi ? Quel est mon comportement avec eux ?

—  Pourquoi ai-je l’impression, ou pas, de servir le royaume de Dieu au travail ?

 3ème temps

Comment servir le royaume de Dieu au travail ?
Nous pouvons relire l’Évangile de Marthe et Marie (Luc 10, 38-42).
Il nous invite à établir une priorité : chercher « d’abord le royaume de Dieu ».

  Est-ce que cela peut m’aider à mieux servir le royaume de Dieu dans le cadre professionnel ?

  Comment faire concrètement pour conjuguer service de Dieu, service des autres sans perdre de vue mes obligations professionnelles ?

Équipe Santo Subito, Paris

Méditer avec la prière scoute (inspirée de Saint Ignace)

Seigneur Jésus,

Apprenez-nous à être généreux,

à vous servir comme Vous le méritez,

à donner sans compter,

à combattre sans souci des blessures,

à travailler sans chercher le repos,

à nous dépenser sans attendre d’autre récompense,

que celle de savoir que nous faisons Votre Sainte Volonté.

* Cf. Pour une Église diaconale d’Antoine Sondag, prêtre du diocèse de Metz qui travaille au Secours Catholique, dans lequel il évoque ”une solidarité très politique et régulée par l’État” et fait quelques rappels “pour bien situer ce que signifie la solidarité dans la France actuelle. Les prélèvements obligatoires, c’est-à-dire la somme des impôts et des cotisations sociales, représentent quasiment la moitié du revenu national (49%). Les cotisations sociales font 23%… La “grande” ONG Secours Catholique a un budget de 140 millions d’euros. L’impôt sur le revenu rapporte 50 milliards d’euros, la CSG 90 milliards.”