A 36 et 46 ans, Béatrice et Bruno Ulvoas ont récemment accepté de prendre la responsabilité du secteur de Nantes. Bruno s’est engagé le premier, s’estimant redevable envers le mouvement. Béatrice lui a emboîté le pas avec enthousiasme. Il fallait bien qu’il en soit ainsi pour un couple qui s’est connu au MCC, à Lille.


C’est le travail de Béatrice qui les a conduits à Nantes il y a près de dix ans. Elle est ingénieur chez Total tandis que Bruno, breton, est consultant sur un progiciel de gestion (SAP). A leurs responsabilités professionnelles s’ajoute une vie familiale animée avec trois enfants de quatre à neuf ans.

S’ils ont accepté la responsabilité de secteur, c’est avec un bureau resserré qu’ils ambitionnent humblement de redynamiser le secteur, de renforcer le sentiment d’appartenance et la visibilité du MCC par des manifestations, une coopération avec les mouvements frères.

Le MCC a balisé la vie de Bruno : en équipe, il a rencontré des prêtres et des religieux qui l’ont marqué et il a apprécié la convivialité dans et hors de l’équipe (notamment à travers les tarots du vendredi soir !). Il aime également le caractère intergénérationnel du MCC qui s’étend de 25 à 79 ans à Nantes. Avec des parents membres du mouvement, Béatrice est « tombée dedans » petite et y a ensuite trouvé un lien avec l’Église. Pour elle, qui confesse ne pas être « une grande spirituelle », le MCC apporte du concret dans sa foi, des outils pour discerner le monde professionnel.

Pour préserver leur équilibre de vie, Bruno et Béatrice délèguent les tâches récurrentes du mouvement aux équipes (réunions de rentrée, sortie, équipes brassées), ce qui participe au renforcement du sentiment d’appartenance. Eux se chargent de répondre présents aux sollicitations extérieures (semaines sociales, CGE, paroisses…), d’organiser des week-ends de récollection, mais aussi d’assumer l’accueil qu’ils veulent rapide et convivial. Créer du lien est essentiel, de l’équipe au national. Ils sont d’ailleurs conscients d’avoir la chance de pouvoir s’appuyer sur un dynamique réseau de prêtres accompagnateurs.

Alexandra Vermue