Marseille, Paris, Amiens, Brest, Vendée, Valence, Paris, Grenoble… : quand on écoute Daniel Pfeiffer, 48 ans, égrener la liste des lieux qui l’ont accueilli jusqu’ici, on se dit que la mobilité est inscrite dans ses gênes. Pourrait-on d’ailleurs s’en étonner, lui qui travaille pour le compte du ministère … des transports.


Dernier port d’attache en date : Grenoble donc, où cet ingénieur des Ponts a posé ses valises il y a 7 ans. Œuvrant pour le Service technique des remontées mécaniques et des transports guidés (STRMTG) et manageant 120 personnes, ce fidèle du MCC a fini par répondre à l’appel. Pressenti il y a quelques années pour prendre la responsabilité du secteur de Grenoble, ce passionné de nature, qui a trouvé dans la capitale des Alpes l’écrin idéal pour se livrer au ski et à la randonnée, avait alors décliné la proposition. Mais depuis un an maintenant, il a accepté cette mission, heureux que celle-ci soit partagée au sein d’une petite équipe.

Célibataire, œuvrant « dans un poste de direction, où l’on a surtout des collaborateurs et peu de collègues », Daniel Pfeiffer a toujours trouvé au sein du MCC un lieu d’accueil et d’ouverture prompt à rompre l’isolement. Outre les amitiés fidèles qu’il a su nouer au fil de ses bientôt 25 années de vie professionnelle, il a à chaque fois expérimenté la richesse qu’il y avait à partager sa foi et à relire sa vie professionnelle sous le regard de celle-ci. Fort de cette conviction, l’ingénieur reconnaît toutefois que les défis ne manquent pas pour le MCC « grenoblois ». Parmi ses trois priorités : « le rajeunissement des effectifs, le renouvellement des accompagnateurs spirituels et la sensibilisation des équipiers de base à la dynamique de secteur et de région. »
Un atout auquel Daniel Pfeiffer croit particulièrement : le bouche à oreille : « Chacun a son rôle à jouer pour parler du MCC autour de lui et faire connaître le mouvement ». L’homme ne voyage d’ailleurs jamais sans quelques tracts et cartes de visite. De l’art d’être ambassadeur du mouvement, en toutes circonstances.

Pierre-Olivier Boiton