Internet, ordinateur et/ou téléphone portable, Iphone, Blackberries… Les possibilités offertes tant au niveau des informations disponibles que des personnes avec lesquelles se mettre en lien semblent « illimitées » comme ces nouveaux forfaits. Ces outils si performants ne se contentent pas de changer notre vie professionnelle, personnelle et familiale : ils nous transforment, parfois même à notre insu, rognant sans vergogne sur le temps avec les autres, si chers nous soient-ils.

Au coeur de ces réseaux démultipliés, quels hommes sommes-nous en train de devenir ? Nous, qui sommes nés pour communiquer, prenons tant de plaisir à utiliser ces outils qu’une prise de distance est parfois bien difficile à acquérir. Un partage en équipe peut être un moment pour ce recul si nécessaire. Et réfléchir en profondeur. Bonne humeur garantie.

 1er temps

Chacun note sur les dernières 24 heures son usage (professionnel, privé, familial, autre…) des divers outils de communications. Le faire de façon assez précise, si possible : destinataire, durée, objet, contexte… Et chacun de raconter et commenter…

 2ème temps

Se demander, après cet échange sur nos pratiques : est-ce que je constate que cela me modifie ? Et modifie mon mode de relations au monde et aux autres ? Sommes nous d’accord avec ce que nous devenons ? Cette pratique nous interroge-t-elle sur notre propre quête ? Quand nous allons sur internet, de quoi avons-nous soif ? Quand nous utilisons les TIC, que cherchons-nous ? Quel type de soif ressentons-nous ?

 3ème temps

Lire le début de l’entretien de Jésus avec la Samaritaine (Jean 4, 6-15), qui débute par une sorte de malentendu… à propos d’eau et de soif. De quelle « eau vive » Jésus propose-t-il de nous désaltérer ? Comment approcher la source ? Entretien de Jésus avec la Samaritaine (Jean 4, 6-15)

« Fatigué du chemin, Jésus était assis tout simplement au bord du puits. C’était environ la sixième heure (midi au soleil). Arrive une femme de Samarie pour puiser de l’eau ; Jésus lui dit : « donne-moi à boire ». Ses disciples, en effet, étaient allés à la ville pour acheter de quoi manger. Mais cette femme, cette Samaritaine, lui dit : « comment, toi, un juif, tu me demandes à boire, à moi, une femme samaritaine ? » Les juifs en effet ne veulent rien avoir de commun avec les Samaritains. Jésus lui répondit : « si tu connaissais le don de Dieu et celui qui te dit « donne-moi à boire », c’est toi qui l’aurais demandé et il t’aurait donné de l’eau vive ». La femme lui dit : Seigneur, tu n’as même pas un seau et le puits est profond ; d’où la tiens-tu donc cette eau vive ? Serais-tu plus grand, toi, que notre père Jacob, qui nous a donné le puits et qui lui-même y a bu, ainsi que ses fils et ses bêtes ? » Jésus lui répondit : « quiconque boit de cette eau-ci aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif. Au contraire, l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source jaillissante en vie éternelle ».