Pour cette année 2016, le pape François vient donc de donner un nouveau fil rouge à l’Église. Ou, mieux, une étoile. A nous qui venons de fêter la visite des mages auprès de l’enfant Jésus. Et qui, en ce mois de janvier, nous offrons des vœux dans nos nombreuses relations ou activités, souvent autour d’une galette des rois.

Ouvert au jour du cinquantième anniversaire de la clôture du concile Vatican II, le jubilé de la miséricorde sera-t-il une chance pour chacun(e) de nous et pour le MCC ?
Pour peu que nous avancions en âge, nous savons d’expérience que la vie la plus profonde s’accorde avec « donner et recevoir la miséricorde ». Le mot est-il dans notre vocabulaire ? Nous semble-t-il désuet ? Peu importe. Tous, à un moment ou à un autre, nous en avons goûté la saveur de vie, la paix reçue, la créativité renouvelée.

Car c’est un même mouvement d’habiter vraiment nos paroles, nos vies, nos relations, nos métiers, nos villes, notre temps. Sur ce chemin de l’intérieur, le sacrement de la réconciliation est une source qui désaltère, un feu qui réchauffe, une lumière qui fait (se) voir avec davantage de tendresse et de vérité. Le cardinal Martini disait que confesser sa vie, c’est « confesser ce qui nous fait vivre et confesser ce qui nous fait mourir ». L’enjeu est bien celui de l’unification de nos existences.

Belle et sainte année, celle du Congrès Paris-Saint-Denis.

P. Hubert Hirrien, sj, aumônier national