Il y a 8 ans, nous accueillions dans notre équipe Gina Mamavi, une Béninoise venue en France pour son activité professionnelle de formatrice. Au sein de notre équipe qui existe depuis 15 années, Gina apporte sa vision africaine, en particulier béninoise sur les thèmes que nous abordons : l’Église, la place des femmes, l’éthique etc.


De fil en aiguille, ses analyses et commentaires ont aiguisé notre curiosité. Nous avons dû revoir nos clichés ! Et avons eu l’idée d’aller voir sur le terrain pour apprécier ce qu’elle nous disait et mieux la connaître au travers de ses engagements. Nous en avons parlé à Jocelyne et Bruno Boulnois, responsables de l’activité internationale du MCC, qui n’ont pas hésité à nous demander de « promouvoir » le MCC sur place. En janvier, nous sommes ainsi tous partis 12 jours au Bénin, après avoir longuement mûri et préparé ensemble ce projet.

Nous avons rencontré des jésuites du CREC (Centre de recherche, d’étude et de créativité), le MCCPP (Mouvement catholique des cadres et personnalités politiques), l’évêque de Porto Novo, le responsable du grand séminaire diocésain Providentia Dei de Gaah-Baka, un prêtre de paroisse. Nous avons aussi visité une école à Dékanmey, gérée par Les Filles de Notre-Dame de l’Inculturation au service du Verbe Incarné (diocèse de Cotonou), dans laquelle Gina s’investit avec l’association Ayigbé, et un hôpital à la campagne à Papané. Nous retenons de ces rencontres que l’Église béninoise, très influente dans la société civile du Bénin, agit et que des échanges futurs, qu’une collaboration, qu’une aide réciproque peuvent être utiles. Mais, comme ils nous ont dit : « ce qui se fait chez nous, ne doit pas se faire sans nous, ni contre nous ».

Nous n’avons pas oublié le côté touristique du Bénin : visite des Tatas Somba, la route de l’esclavage avec la porte du non-retour à Ouidah, parc de Pendjari, fête vaudou, l’agriculture au centre Songhaï, etc. Autant d’atouts que le Bénin pourra faire fructifier.

[/L’équipe Angers 1/]
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