Nous sommes confrontés à l’exclusion sociale, la pauvreté ou la misère : par les médias, en voyage à l’étranger, avec nos proches ou dans la rue. Quelle est notre attitude face à la pauvreté ?



 1er temps : La pauvreté dans mon quotidien

Quelles formes prend la rencontre avec la pauvreté dans mon quotidien (SDF dans ma rue ou dans le métro, proches touchés par le chômage, solitude, suicide, etc.) ?

Comment est-ce que je la vis ? Quels sentiments m’inspirent ces situations de détresse : crainte, compassion, indifférence, malaise, jugement ? M’arrive-t-il de me sentir coupable face à la pauvreté ? Que ressort-il de ma rencontre avec les pauvres ?

 2ème temps : Quelle est ma responsabilité ? Comment lutter utilement contre la pauvreté ?

« Qu’as-tu fait de ton frère ? » (Gn 4,91) : comment cette question résonne-t-elle en moi aujourd’hui ? Est-ce que je reconnais une part de responsabilité personnelle face au traitement de la pauvreté ?

Comment puis-je aider efficacement les personnes en situation de pauvreté aujourd’hui ? Dans quel type d’action est-ce que je me reconnais le plus (prière, don d’argent, de temps ou en nature, engagement politique, etc.), seul ou avec d’autres ? Comment est-ce que je prends en considération les besoins de la personne que j’entends aider ?

Quelles sont mes motivations, mes attentes en retour ? Quelle espérance je trouve dans la foi pour agir ?

Quelques textes pour réfléchir

— Dans l’Ancien testament déjà

« Si ton prochain qui vit près de toi s’appauvrit et tombe dans la misère, tu lui viendras en aide, même s’il est étranger ou immigré, afin qu’il survive à côté de toi. Parce que tu révères ton Dieu, tu ne recevras de sa part ni intérêt, ni profit, pour que ton prochain puisse vivre à côté de toi. Si tu lui prêtes de l’argent, tu n’en exigeras pas d’intérêt et si tu lui donnes de tes vivres, tu n’en tireras pas de profit » (Lévitique 25 : 35-37).

— Dans le Nouveau testament

« Quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore que ce fait ta main droite, afin que ton aumône soit secrète ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra » (Mt, 6 : 3-4).

Lire aussi Jc, 2-16.

Du Pape François : « Nous pouvons faire beaucoup pour le bien de celui qui est pauvre, de celui qui est faible et de celui qui souffre pour favoriser la justice, pour promouvoir la réconciliation, pour construire la paix. Mais surtout nous devons maintenir vive dans le monde la soif d’absolu, ne permettant pas que prévale une vision unidimensionnelle de la personne humaine, selon laquelle l’homme se réduit à ce qu’il produit et à ce qu’il consomme : c’est là l’un des pièges les plus dangereux de notre temps » (Aux représentants des Églises et des différentes religions le 20 mars 2013).

Équipe JP l’Impromptu