N’allait-on pas un peu trop fort avec ce thème pour une journée «ouverte à tous» ce 28 avril à Aurillac ? Le père Michel Roger nous avait intrigués l’an passé en présentant le discernement, il évoquait la valeur de la transgression. Nous lui avons demandé de revenir…


La beauté des montagnes et du site participent de l’accueil, on y tient pour cette journée où le groupe désire s’ouvrir sur le département et ceux qui sont limitrophes. Une trentaine de personnes sont là, c’est bon signe !

Michel Roger nous amène dans la réflexion en commençant par les définitions : l’éthique, la morale, la conscience. Puis la réflexion avance sur la transgression et la loi dans l’ancien et le nouveau testament. Enfin, Jésus – homme libre – qui nous invite à vivre cette liberté de Dieu.

On constate la nécessité de la loi comme l’importance de la transgresser lorsqu’elle ne respecte pas nos valeurs. La transgression est aussi révolte lorsque la privation de liberté est telle que la seule façon d’affirmer son existence ne peut se faire que dans la violence.

Mais il faut se méfier des illusions : d’une part l’illusion du conformisme qui nous conduit à suivre la loi sans esprit critique, et d’autre part l’illusion de vouloir juger seul du bien et du mal en rejetant toute loi, sans écoute de l’autre. La définition de la transgression apparaît comme le fait de traverser une limite non pas pour soi mais pour atteindre l’illimité, la perfection. Et cette possibilité de transgresser fait de nous des hommes libres.

M.M., responsable de l’équipe d’Aurillac
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