D’entrée de jeu, un florilège de mutations exprimées sous forme de sketches, a capté l’attention de 130 personnes, membres du mouvement et invités, réunies dans le grand auditorium de l’Institut polytechnique La Salle à Beauvais, ce 7 février.


L’imagination est au pouvoir. On y décèle une entreprise d’insertion en prise directe avec les exclus. Est soulignée la multiplicité d’intervenants dans l’entreprise avec le risque d’externalisation. Le co-voiturage apparaît comme favorisant les relations dans l’équipe de travail. Reprenant divers témoignages, Elena Lasida propose une réflexion dynamique sur une nouvelle orientation de l’économie. Il s’agit d’inventer une nouvelle manière de vivre ensemble. Retenons ce triple constat : les nouvelles technologies de l’information et de la communication, une révolution du vivant et une crise écologique sans précédent.

Trois « flashes » bibliques nous aident à identifier trois germes de nouveautés : l’alliance n’est pas seulement un contrat, elle nous invite à prendre les risques avec l’autre ; la promesse ne cible pas le but à atteindre mais se veut une mise en marche vers un nouveau possible ; la création enfin, établit des relations nouvelles en les diversifiant, pour aboutir dans la trépidation de nos vies à l’inattendu et à l’imprévisible. Contre toute attente, Abraham et Moïse ne sont pas étrangers à l’économie sociale et solidaire… Dans leur foulée, nous sommes appelés par Dieu, au sein de nos familles, de notre vie professionnelle et associative à une humanité réconciliée. Et si le « goût de l’autre » nous rassemblait ?

Daniel Guette,

pour le secteur de l’Oise