« Nous sommes appelés au travail dès notre création (…) Le travail est une nécessité, il fait partie du sens de la vie sur cette terre, chemin de maturation, de développement humain et de réalisation personnelle ». Prenant appui sur ces paroles du pape dans l’encyclique Laudato si (§128), les membres du MCC de la région Auvergne ont recherché des moyens concrets et quotidiens d’humanisation du travail au cours de leur journée de rentrée du 8 octobre.


Après un temps de réflexion en équipes, les témoignages de deux intervenants ont permis de faire émerger deux pistes :

1/ Chacun est responsable d’humaniser son lieu de travail à travers la communication établie avec ses collègues. Cette communication doit toujours être empreinte d’attention et de respect. Denis Dolidon, coach de responsables et formateur en management, a évoqué l’importance du dialogue, encadré par des règles précises, pour dépasser les conflits : en posant un cadre bienveillant, la communication « non violente » dénoue et prévient les souffrances. Sur une situation, s’exprimer sans agressivité, à tour de rôle et en nommant les émotions qui nous habitent, facilite le dépassement des difficultés.

2/ Le manager se doit d’oser la confiance, de regarder l’autre avec bienveillance tout en étant exigeant, de valoriser son équipe en parlant des faits positifs et en acceptant les erreurs. Stanislas Desjonquères, dirigeant d’un laboratoire pharmaceutique, a témoigné de la mise en place d’une SARA, « société à responsabilité augmentée » : ce modèle de management casse le système de hiérarchie classique du pouvoir, au profit de l’autorité de compétence basée sur l’échange d’expériences. Le dirigeant fixe le cap avec son équipe, puis chacun travaille sur les moyens à mettre en œuvre, les déploie, valide les résultats et rectifie si besoin.

À la suite de ces échanges, nous sommes repartis, convaincus que chacun à son niveau a un rôle à jouer dans l’humanisation de son lieu de travail !

[/Marine Lemoine, en équipe JP /]
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