Bien que relevant du champ de la famille, les sujets évoqués au synode nous concernent aussi dans notre vie professionnelle : parce que beaucoup, par leur métier, sont en prise avec ces sujets (éducateurs, intervenants sociaux, acteurs de l’aide aux couples) et dans la mesure où la référence catholique bute souvent sur ces questions. Répondant à l’invitation faite par le pape aux laïcs de contribuer à la réflexion sur la famille, une équipe nous a transmis sa copie. En voici quelques extraits.


À propos des « divorcés-remariés », nous faisons le constat suivant : des communautés accueillent les personnes divorcées-remariées ainsi que leurs enfants, et la vie paroissiale bénéficie de leurs participations – d’autres paroisses ne le font pas. En fait, il semble que le divorce suivi d’une nouvelle union touche les catholiques comme le reste de la société. Et aussi, probablement en lien avec la forte réprobation et l’interdiction d’accès aux sacrements de réconciliation et de communion, ces personnes s’éloignent de l’Église et souvent la quittent. De plus, pour les personnes qui se marient (en 1ères noces) avec une personne déjà divorcée, elles épousent aussi cette réprobation et cette exclusion.

Les déclarations de nullité de mariage sont devenues plus nombreuses, et les faciliter est présenté comme une solution ou tout au moins une amélioration. Nous avons connaissance de 5 cas d’annulation, 2 suite à des troubles psychiques insupportables d’un des conjoints, et les 3 autres sans que l’on puisse percevoir de raison autre que l’action d’un bon avocat ; et pour les enfants, les adolescents de ces familles, quel drame supplémentaire d’entendre ainsi que leur famille est nulle !

Nous ne comprenons pas que des mariages initialement licites puissent être ainsi annulés, sauf cas vraiment exceptionnel, ou alors ils n’auraient pas dû être célébrés – à moins d’admettre qu’il y a échec et séparation légitime, et alors il vaudrait mieux le dire… Bref, nous exprimons nos réserves. (…)

Équipe de Saint-Quentin en Yvelines

Lire aussi : « Pour en finir avec la notion de persistance obstinée dans un état de péché grave », Jean Paul Vesco, évêque d’Oran

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