Nos nouveaux responsables nationaux se sont connus en classes préparatoires chez les jésuites à Versailles. Sortis de l’X pour Emmanuel et de Centrale pour Véronique, mariés très jeunes, ils partent en Haute-Savoie avec quatre enfants qui deviendront six, après un début de carrière à Paris. Ils y vivent dix-sept ans et prennent la responsabilité du secteur d’Annecy avant de rejoindre la région parisienne et de s’investir dans la préparation du dernier Congrès.


Ils souhaitent apporter au mouvement l’expérience de conseil en organisation, de créateur de start-ups pour Emmanuel et le parcours plus diversifié de Véronique, rythmé par les naissances de leurs six enfants. Après un début au sein de la direction financière d’un grand groupe parisien et son départ en province, elle s’est investie dans une association de réinsertion professionnelle et sociale, un poste de professeur dans le secondaire, un engagement dans la catéchèse et la pastorale, avant de reprendre, en revenant à Paris en 2014, un poste à la direction financière d’un fonds d’investissement, puis d’un groupe familial international. Emmanuel a quant à lui, créé une start-up dans le domaine de l’intelligence artificielle au sein de l’incubateur de l’X, après un début de carrière dans le conseil puis différentes expériences entrepreneuriales en province et à Paris.

Jeunes professionnels MCC depuis leurs débuts parisiens au sein de l’équipe du père Henri Madelin, ils ont à cœur de conserver cet engagement de couple, animés par le souci d’exercer leur liberté en toute conscience et de vivre leur foi dans un lieu rattaché à l’Église. Ils se sont nourris de rencontres riches, fortes, avec des communautés variées et ouvertes, dans lesquelles on réfléchit et on se sent bien.

Leur retour récent à Paris et la préparation du dernier Congrès les ont mis en contact avec les instances nationales. Emmanuel est devenu responsable de la commission « thème » et tous deux n’ont pas compté leur temps jusqu’à accepter aujourd’hui la proposition de Patricia et Tristan Lormeau de prendre leur suite. Nourris depuis leur jeunesse par la devise d’un ancien aumônier jésuite, Duc in altum (avance au large), ils acceptent aujourd’hui le défi de prendre la responsabilité du mouvement, Véronique devenant sa première femme présidente.

Propos recueillis par Solange de Coussemaker

Découvrir leur portrait publié dans La Croix