En introduction à la réflexion sur l’accélération du temps, point de concrétisation de nombreuses réactions sur notre époque, il nous a paru intéressant de réfléchir à ce thème, pour nous préparer à écouter et partager les analyses, exemples, propositions le samedi et le dimanche suivants.


Chacun quel que soit son âge apporte, chaque jour, sa réponse à cette interrogation. Si nous sommes contraints de vivre notre époque, avec ses tendances, ses idées communément partagées, voire son idéologie, nous pouvons en refuser l’esprit. Vivre avec son temps est, dans un premier temps, synonyme d’acceptation de cette époque, de résignation. Et renvoie souvent à l’importance d’accepter les changements, de suivre l’évolution des mentalités : de nous laisser conduire par les temps présents, ne pas résister, ne pas s’opposer à la « mode ». Mais devons-nous nous contenter de suivre l’esprit du temps ? Vivre avec son temps est-ce agir ou se laisser aller ?

Serions-nous prêts à reprendre l’expression des Pionniers et Caravelles selon laquelle vivre son temps, c’est « être curieux de tout, apprendre en tous sens, lire et rêver, imaginer et débattre, fabriquer et essayer, observer et emmagasiner, tenter et persévérer. Vivre son temps, c’est exploiter toutes les possibilités de création qui s’offrent à nous » ?

Des premiers échanges au sein de l’équipe de préparation, il ressort 3 points importants :

—  La liberté : nous voulons pouvoir vivre nos valeurs, ce qui impose une certaine indépendance de pensée construite par un travail sur nous-même,

—  La relation aux autres : nous sommes membres d’une ou plusieurs communautés, nous évoluons ou grandissons ensemble et devons, dans la construction de nos actions, écouter les autres membres de ces communautés,

—  La contribution à la construction du monde dans lequel vivront nos enfants : développons justement notre nécessité à nous adapter pour laisser ouvertes les portes de l’avenir à nos descendants.
Pour en débattre, rendez-vous le vendredi 11 novembre après-midi au 18 rue de Varenne (Paris 7ème). Nous serons accompagnés de Michel Soula, ancien directeur du lycée de Saint-Malo et maître de conférence à l’université Rennes 1.

[/Patrice Méheux, responsable de l’équipe Retraités/]

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