Et pourquoi ne pas commencer à apprendre et répéter cette hymne liturgique sur le thème du temps ? Elle a été écrite à l’occasion du Congrès par le Frère David, abbé d’En Calcat->http://www.encalcat.com/] dans le Tarn pour les paroles, et Philippe Robert, compositeur de musique liturgique, pour la musique et l’harmonisation. Temps de Dieu, temps des hommes : [prenons le temps de goûter les mots et la musique qui nous sont offerts.


Dans nos responsabilités professionnelles, souvent pris dans le feu de l’action, une prise de décision en amène une autre : échéances à honorer, objectifs à atteindre dans une compétition exponentielle.
Ici nous nous arrêtons un instant pour ralentir le rythme et nous émerveiller du don que Dieu nous fait. Recevons la vie qui tient son origine de Dieu et se déroule dans l’histoire. Déposons nos projets, nos œuvres pour contempler comment Dieu crée l’univers et travaille dans la création. Mettons-nous au diapason de la patience de Dieu en tout enfantement. Contemplons Jésus serviteur et Fils bien-aimé, qui donne sa vie parce qu’il reçoit à chaque instant le présent de Dieu son Père. Avec lui nous pouvons traverser le temps du grain qui meurt pour porter fruit en nos actions.

Si nous recevons chaque jour Dieu comme le Seigneur de nos vies, hier, aujourd’hui et demain, nous sommes réorientés, non à partir de nous-mêmes, mais d’un Autre. Nous demeurons greffés sur le cep de vigne pour puiser à la sève de la véritable humanité, celle qui remet l’homme au cœur du mouvement. « Donne ton rythme à notre course » dit le refrain : le rythme de Dieu, c’est toujours le rythme de l’amour, ce qui permet de discerner s’il nous faut aller vite ou lentement en fonction du service d’autrui requis.
Acte de foi et d’espérance au Fils du Dieu vivant comme le centurion à la croix : là où la mort et le mal se déploient, être témoin de la résurrection à temps et à contretemps et être cri que sans le Christ, Maître de nos vies, nous ne pouvons parvenir à changer peu à peu nos manières d’agir qui ne respectent pas les personnes.

La musique épouse le texte. Elle est comme un flux de vie et d’amour qui jaillit du cœur de Dieu. Elle nous invite à nous relever, supplication et en même temps confiance inébranlable par-delà nos fragilités.

[/Françoise Alexandre, Commission Liturgie du Congrès/]