L’entreprise est-elle seule responsable ? Sa responsabilité est-elle aussi la mienne ? Ou chacun pour soi et Dieu pour tous ? Est-ce que j’agis toujours comme je pense ? C’est sur ces questions de responsabilité sociétale des entreprises que se sont retrouvés les 11 et 12 avril derniers des membres du MCC de différentes régions, le CCFD-Terre Solidaire ainsi que des membres d’une entreprise transnationale et d’Amnesty International, à l’initiative des jeunes professionnels de Paris.


Échanges et jeux de rôle ont permis de pointer les difficultés rencontrées, les avancées et les marges de liberté. Comme opportunités : la connaissance mutuelle et un projet d’équipe avec les repères suivants :

— Un partage équitable (investissement, rémunérations et impôts).

— Prendre soin (conditions de travail, diversité, dialogue et formation).

— Ne pas nuire mais maximiser la qualité.

— Respecter les droits de l’Homme et la participation des communautés au développement.

Cette rencontre a été précédée, la veille, d’une réunion des commissions nationales du CCFD-Terre Solidaire. Objectif, faire le point de l’actualité et de ses orientations :

—  Nécessité de se former et d’innover, de porter ensemble l’action de transformation sociale, en accord avec les orientations 2014-2020 : « Le CCFD-Terre Solidaire participe d’une dynamique de transformation sociale et contribue à la construction d’une société humaine juste, solidaire, démocratique, viable » (cf. Rapport d’orientation 2014-2020, p.21-23).

—  Ne pas laisser croire que la conférence Climat de Paris (décembre 2015) sera forcément mieux que celle de Copenhague, mais s’en servir comme d’un levier (levain ?) vers un monde meilleur.
— Il s’agit d’un enjeu international à solidarité obligatoire, à construire dans le long terme, personnellement et collectivement.

Pierre Chastrusse, délégué du MCC au CCFD-TS de Toulouse