C’est le temps des retrouvailles après un été de dispersion, parfois celui de l’accueil de nouveaux équipier(e)s. La première rencontre de l’année donne souvent le ton pour toute une saison. À partir de l’expérience de deux équipes parisiennes, Vaucouleurs et Phare et balises, quelques suggestions.


Sur nos carnets de route. Un premier tour de table permet à tous de partager les temps forts de ces semaines d’été vécues sur un autre rythme. Tout du moins on l’espère. Le temps de parole de chacun gagne à être limité.

Du local au National. Le lien avec l’ensemble du mouvement n’est jamais évident. La première rencontre devra faire mémoire de ce qui dépasse l’échelon de l’équipe. Les récentes journées nationales, par exemple. La description du secteur et de l’agenda national à venir, le rappel des instances. Sans oublier le point (brièvement) sur les cotisations et la réception (et la lecture) de la Lettre mensuelle et de Responsables. Avons-nous choisi la version numérique ou papier de la revue ?

Et notre équipe dans tout cela ? C’est la cellule de base où une bonne écoute et un partage donnent du fruit. En principe l’équipe existante a dressé son bilan en juin ou juillet précédents : les fruits, les déceptions, les améliorations souhaitées. Un autre tour de table de présentation personnelle traduisant les attentes de tous peut être bienvenu. Pour ensuite entrer dans un registre plus classique : le rythme des rencontres (agenda en mains), le lieu, le style, le repas ou non, l’équipe de préparation, sinon les thèmes… On peut envisager un thème d’année. Sans oublier un échange sur la place de la Parole de Dieu qui n’est jamais évidente. Le livret de l’équipe est un outil à feuilleter de nouveau. Le rappel du chemin d’Emmaüs est utile.

Et Dieu dans tout cela ? Une rencontre de rentrée est un temps spirituel. À la suite du Seigneur qui nous rassemble et nous appelle à marcher à sa suite vers le Père dans l’esprit au cœur de nos vies professionnelles. L’équipe peut demander à l’Esprit Saint d’éclairer sa route.

Un texte, possible fil rouge ? « Résister, à nos yeux, ce n’est pas s’enfermer dans une crispation paranoïaque qui refuserait les évolutions qui bouleversent aujourd’hui nos modes de vie. Non, résister c’est essayer de lier tout appel à la résistance à un changement d’attitude personnelle et à une proposition d’action » (Entretiens de Michel Rondet s.j. avec Yves de Gentil Baichis, cf. chronique dans cette newsletter).

Robert Migliorini, accompagnateur d’équipes