Promesses d’Église (PE) rassemble aujourd’hui plus de 40 organisations catholiques dont le MCC, interpellées par la Lettre au peuple de Dieu du pape François publiée dans le contexte des abus sexuels dans l’Église le 24 août 2018. Le collectif propose désormais aux membres de ses mouvements membres d’expérimenter localement un fonctionnement synodal et de contribuer à la réflexion sur la transformation sociale et ecclésiale.

1/ Lancement des groupes locaux de PE. Qu’est-ce qu’un groupe local Promesses d’Église ? C’est un groupe constitué de membres locaux des associations membres de Promesses d’Église, donc en particulier les membres du MCC en territoire. C’est à la fois un lieu de partage, de vie et de réflexion. Il s’agit de choisir des sujets qui interpellent localement.

Ainsi nous invitons tous les membres du MCC, qui le souhaitent, à se lancer dans cette aventure et à faire vivre localement l’esprit et la démarche Promesses d’Église notamment dans la perspective du synode sur la synodalité appelé par le pape François à l’automne 2023, de deux manières :

  • en témoignant d’une expérience de vie d’Église dans la diversité des sensibilités comme signe de l’Église plus synodale que Promesses d’Église appelle à construire ;
  • en menant une réflexion sur les points qui leur paraissent importants à débattre en vue de ce synode.

Pour créer un groupe PE sur un territoire, il s’agit donc de réunir les membres des associations qui vivent sur ce territoire. Pour cela vous pouvez vous appuyer sur les réseaux, locaux, paroissiaux, diocésains. Ainsi vous serez peut-être sollicités par un membre d’un autre mouvement pour participer à un groupe dans votre région/secteur/paroisse, ou peut-être prendrez-vous l’initiative de lancer un groupe. Le principe de base c’est de viser la plus grande diversité possible.

2/ Préparation du synode sur la synodalité. Autour de la question centrale « Qu’est-ce qui permet, dans une organisation hiérarchique, l’écoute et la participation de chacun ? ». PE a lancé un groupe inter-mouvements et associations d’Église pour élaborer l’arbre de la synodalité.
Ce travail permet d’affirmer que la synodalité passe aussi bien par la gouvernance, les pratiques et les attitudes des organisations et de leurs membres : ceux-ci constituent les trois branches principales d’un arbre et contribuent à former une Église qui écoute avant d’enseigner, qui accueille la diversité comme une richesse, enfin qui permet de discuter entre tous ce qui concerne tous. Les travaux se poursuivront tout au long de l’année.

3/ Groupes de travail. Par ailleurs, Promesses a lancé au niveau national depuis février 2021 des groupes de travail sur différentes thématiques. Outre la formation des clercs, le MCC est impliqué aujourd’hui sur le thème de la place des femmes dans l’Église. Les débats éclairés par sœur Joëlle Ferry, xavière, portent notamment sur la compréhension de ce qui empêche les femmes d’accéder au diaconat, pour agir ensuite : qu’est-ce qui théologiquement, justifie que les femmes ne puissent accéder aux ministères ? Historiquement le diaconat était-il ouvert aux femmes et aux hommes ? Si non, y avait-il des raisons explicites, appuyées sur des éléments théologiques ? Si oui, quand cela a-t-il changé et selon quels arguments ? Aujourd’hui quels sont les arguments théologiques mis en avant par les autorités de l’Église pour réserver le diaconat aux hommes ? La réflexion promet d’être animée.

Christian Creti, délégué national du MCC

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