Avant de répondre à l’appel de Chantal et Patrick à nous porter candidats, nous avons pris le temps de réfléchir, discuter et échanger avec des amis proches. Lourde responsabilité, en effet, avec deux postes à plein temps et une famille qui requiert écoute et présence. Si nous avons répondu favorablement, c’est d’abord parce que nous avons été appelés.


D’autres ont jugé que nous étions capables. Et puis, c’est une grande joie de servir un Mouvement qui nous a tant donné dans notre chemin. Enfin et surtout, nous croyons que le MCC est un Mouvement qui a beaucoup à apporter, à ceux qui le composent aujourd’hui, et bien au-delà.

— Lieux d’Église ancrés dans le monde, les équipes répondent à de fortes attentes d’écoute et de soutien. Cette richesse, nous pouvons la partager avec tant d’autres professionnels qui témoignent, souvent discrètement, de cette même recherche mais ne connaissent pas le MCC.

— À travers la diversité de ses membres, qui agissent dans de nombreuses sphères professionnelles, le MCC peut aider ceux qui ressentent le besoin d’unifier leurs responsabilités et leurs convictions personnelles, même si leurs liens avec la foi chrétienne se sont distendus.

— Enfin, notre réflexion sur le monde du travail porte bien au-delà des chrétiens. Elle est un moyen de construire des ponts, pour œuvrer ensemble à une économie et à une finance plus justes.

Nous sommes conscients de la tâche qui nous attend, mais nous nous engageons avec optimisme, car nous ne sommes pas seuls. Nous avons la joie d’être entourés d’équipes dynamiques au Bureau National, pour le congrès et dans les régions. Portés par le souffle du congrès de 2016, nous nous situerons résolument dans la continuité de ce qu’ont engagé nos prédécesseurs, en privilégiant « les actions qui génèrent des dynamismes nouveaux et impliquent d’autres personnes qui les développeront » après nous. Parce que la joie est contagieuse, nous avons la force de l’espérance pour la porter loin, bien au-delà de notre mouvement.

Patricia et Tristan Lormeau

Extrait de la lettre distribuée en Conseil national le 6 juin