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prière
S’approprier et mettre en œuvre Laudate Deum
Laudate Deum propose une synthèse des éléments constitutifs de la crise climatique (§§ 5 à 19) puis aborde le paradigme technocratique (§§ 20 à 33), la faiblesse de la politique internationale (§§ 34 à 43), les Conférences sur le climat (§§ 44 à 52), les espoirs de la COP28 (§§ 53 à 60) et enfin les motivations spirituelles (§§ 61 à 73). * Comment chacun d’entre nous s’approprie-t-il cette exhortation ?
Discernons à la lumière de la foi (Laudate Deum, §§ 62-64)
La Bible raconte que « Dieu vit tout ce qu’il avait fait : cela était très bon » (Gn 1, 31). À lui appartiennent « la terre et tout ce qui s’y trouve » (Dt 10, 14). C’est pourquoi il nous dit : « La terre ne sera pas vendue avec perte de tout droit, car la terre m’appartient et vous n’êtes pour moi que des étrangers et des hôtes » (Lv 25, 23). Par conséquent, « cette responsabilité vis-à-vis d’une terre qui est à Dieu implique que l’être humain, doué d’intelligence, respecte les lois de la nature et les délicats équilibres entre les êtres de ce monde » (LS, 68).
D’autre part, « l’ensemble de l’univers, avec ses relations multiples, révèle mieux l’inépuisable richesse de Dieu » (LS, 86). Par conséquent, pour être sages, « nous avons besoin de saisir la variété des choses dans leurs relations multiples » (LS, 86). Sur ce chemin de sagesse, il n’est pas sans importance pour nous que nombre d’espèces disparaissent et que la crise climatique mette en danger la vie de tant d’êtres.
Jésus « pouvait inviter les autres à être attentifs à la beauté qu’il y a dans le monde, parce qu’il était lui-même en contact permanent avec la nature et y prêtait une attention pleine d’affection et de stupéfaction. Quand il parcourait chaque recoin de sa terre, il s’arrêtait pour contempler la beauté semée par son Père, et il invitait ses disciples à reconnaître dans les choses un message divin » (LS, 97).
Dieu nous appelle : comment l’entendons-nous ?
Le pape nous exhorte : comment répondons-nous ?
Agir d’un cœur transformé
Pris dans la crise, certains parmi nous se voient impuissants, d’autres s’imaginent en descente accélérée dans un abîme sans fond. Pourtant d’autres surnagent ou même contribuent à trouver des solutions. Le message du pape qui a accompagné la COP 28 à Dubaï s’adresse à nous toutes et tous (voir page 28 ?). Il est vecteur d’espérance. Comment allons-nous le prendre en compte dans nos vies ou contribuer à le transmettre ? En quoi cela modifie-t-il notre façon d’agir et d’être dans le monde ?