Il y a des jours où le monde fatigue : crises à répétition, tensions sociales, perte de sens… Comment continuer à croire, à agir, à espérer ? Les membres d’Eccleria choisissent de ne pas baisser les bras, de croire à une espérance exigeante : une manière de rester présents, vivants, enracinés.
Tenir dans le chaos, sans s’endurcir
Espérer, ce n’est pas ignorer les épreuves. C’est choisir de ne pas s’y résigner. Dans nos vies personnelles comme dans nos engagements professionnels, il y a des zones de flou, des doutes, des échecs. L’espérance chrétienne n’est pas une garantie de succès. C’est une confiance que le sens est là , même s’il est à construire. Une force qui fait tenir sans fuir.
Cette espérance, nous la cultivons ensemble au sein d’Eccleria, dans la prière, dans les partages, dans l’action. Nous ne nous contentons pas d’y croire : nous essayons de l’incarner. En continuant à faire confiance, à dialoguer, à s’engager. Même quand c’est dur. Même quand c’est lent.
✨ « Espérer, c’est choisir de ne pas laisser la peur écrire l’avenir. »
C’est croire que Dieu travaille, même quand on ne le voit pas.
Une espérance qui change le regard
Le Christ ne promet pas une vie tranquille. Il invite à une vie féconde. Pleine. Et cela change notre manière d’habiter le monde : au lieu d’avoir peur de l’avenir, on y cherche des germes. Des élans. Des possibles. Nous devenons semeurs, tisseurs de liens, artisans de paix.
L’espérance n’est pas une option pour les rêveurs. C’est une urgence pour notre temps. Et chacun peut en être porteur, là où il est. C’est cela, être chrétien dans le monde : rester présents, attentifs, disponibles. Tenir la lampe allumée. Et croire, envers et contre tout, que la lumière est plus forte que l’ombre.
👉 Fin de la série “Orientations spirituelles d’Eccleria”
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