Ce samedi 8 février à Versailles, plus de 80 participants sont venus écouter et débattre sur le thème : « osons la médiation familiale, sociale, professionnelle ».


Animées par Yves de Gentil-Baichis, ancien journaliste à La Croix, les interventions furent variées et de grande qualité. De nombreux témoignages personnels ont montré que la médiation est toujours possible mais qu’elle requiert la volonté de chacun pour aboutir à un accord. En particulier celui de Jacqueline Morineau, l’une des artisans du développement de la médiation. Pour elle, la médiation est avant tout un état d’esprit et répond à un espoir : celui de donner la possibilité à chaque personne en conflit de s’exprimer, d’être reconnu dans ses émotions par l’autre, dans une relation de vérité permettant de transformer la relation avec soi-même. Il s’agit de construire ensemble une solution en étant persuadés que face aux conflits même petits, nous devons les relativiser et être chacun un médiateur.

La médiation prend différentes formes suivant ses applications dans le domaine social, de la famille, de l’entreprise ou des relations entre l’entreprise et sa clientèle. Chaque entité « médiée » est respectée, sans humiliation. Le médiateur cherche à faire trouver aux « médiés » une solution satisfaisante pour tous : c’est « gagnant gagnant », pour construire ensemble l’arrêt du conflit. Nous devons être persuadés que face aux conflits, quel qu’ils soient, nous pouvons trouver un terrain d’entente. Par une écoute, une compréhension, un respect de l’autre, chacun de nous peut être un médiateur.

Les 4 ateliers puis la table ronde qui ont suivi, ont permis aux uns et aux autres d’échanger, avant la méditation finale proposée par le père Paul Dupont, aumônier d’équipes : comment être artisan de paix et médiateur avec et comme Jésus.

François-Xavier Becquart
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