En succédant à Hubert Hirrien, Bertrand se réjouit de redécouvrir le monde de l’entreprise qu’il a connu à Lille comme enseignant-chercheur à l’ICAM. Venu du Centre de recherche et d’action sociale (CERAS) dont il était le directeur depuis 2008, il apporte au MCC son expérience riche et variée. Et est heureux de retrouver un rôle gratuit d’aumônier !


C’est après son ordination à Lille, en 1991, que Bertrand, ingénieur de formation, enseignant-chercheur à l’ICAM, a élargi ses recherches sur le métier d’ingénieur, grâce à la rencontre d’un ancien membre de l’USIC, André Talmant. Cet homme de dialogue l’initie aux arcanes de la décision technique. Sur cette base, il a modifié sa pratique de consultant auprès d’entreprises (Saft-Alcatel, Bonduelle…) puis d’institutions publiques, comme la Direction des Routes qu’il a aidée pour la mise en œuvre des débats publics prévus par la loi Vaillant. Autant de terrains où il emmenait des élèves ingénieurs en mémoire de fin d’études et à partir duquel il a réfléchi sur les forces et les limites de la démocratie technique, avec entre autres… Bernard Bougon qu’il connaît bien.

Le MCC, il connaît de longue date puisqu’il a été aumônier d’équipe JP, est familier de nos congrès et de la revue Responsables. Dans les premiers temps, il a l’intention d’écouter les membres, conscient que les hommes et les entreprises ont beaucoup changé et changent plus vite encore. À ce titre, il a été passionné par la question du congrès auquel la revue Projet a consacré un numéro. Cultivant le souci de nouer des partenariats, il arrive avec une connaissance des ONG, de leurs revendications économiques et sociales. Il sait ainsi que les cadres vont devoir se saisir de questions relatives à la transition numérique et écologique. Pour approfondir la doctrine sociale de l’Église, il participe à la préparation de la visite du pape François au BIT, le 19 juin 2019 avec un autre jésuite français qu’il connaît bien .

[/Propos recueillis par Solange de Coussemaker/]