Pas toujours facile de s’écouter les uns et les autres. Question de temps, de tempérament, de circonstances, d’affinités… direz-vous. A la maison comme au travail, entre amis comme entre collègues, tant de choses nous échappent. Y a–t-il un secret pour mieux écouter ? C’est l’objet de ce partage en équipe.
1er temps
Retour sur son expérience (tour de table)
Avez-vous personnellement fait l’expérience de n’avoir pas été écouté ? Dans quelles circonstances ? Qu’en avez-vous déduit ? Quelles conséquences ?
Quelqu’un vous a-t-il, un jour, dit : « Tu ne m’écoutes pas ! » ? Qui ? Cela vous a-t-il surpris ? Avez-vous cherché à analyser pourquoi ? Quelles conséquences ?
Pourriez-vous en quelques mots dire ce qui permet d’écouter avec amitié…
2ème temps
Quelle est ma posture d’écoutant ?
Quand vous écoutez vraiment quelqu’un (enfant, ami, conjoint, collaborateur, client…), vous demandez-vous en tant que « qui » vous l’écoutez (coach, confident, partenaire, accompagnateur, personne ayant autorité…) ? Est-ce que cela fait une différence ? Pensez-vous que savoir écouter peut s’apprendre ? Qu’on peut progresser dans l’écoute ? Qu’on peut le vouloir ?
3ème temps
Et demain ?
Envers qui personnellement ai-je envie d’être plus attentif dans les mois qui viennent ? Pour ouvrir quels chemins avec eux ? A quoi dois-je renoncer ? A quoi dois-je me disposer davantage ?
Lectures proposées
— Maurice Bellet, L’écoute, DDB « Écouter, c’est être là, l’oreille ouverte, et laisser dire ce qui se dit. Mais qu’est-ce donc qu’être là ? Et de quelle oreille entend-on ? Et qu’est-ce que laisser dire ?… Cette écoute nue est la relation nécessaire d’humanité, ce -sans -quoi l’homme est pour l’homme le pur étranger, l’abîme d’absence. Mais il est vrai que c’est en même temps le plus rare et le plus difficile, le toujours – déjà – perdu.
On dit : l’écoute est l’écoute des mots qui vont de bouche à oreille… L’écoute intéresse tout le corps ; c’est-à-dire tout l’être… On peut écouter du regard, de la main. L’œil écoute… L’écoute est silence : ainsi est laissée à la voix et à la parole qui est là, toute sa place… »
— Évangile de Jean 4, 6 à 10 « Fatigué du chemin, Jésus était assis tout simplement au bord du puits. Arrive une femme de Samarie pour puiser de l’eau. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire »… Mais cette femme lui dit : « Comment toi tu me demandes à boire ? (…) » Jésus lui répondit : « Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : donne-moi à boire, c’est toi qui aurait demandé et il t’aurait donné de l’eau vive ».
A-M B