Lorsque mon prédécesseur dans la fonction m’a sollicité il y a 8 ans pour être trésorier normand du MCC, je ne me suis pas posé de question : pour un expert-comptable, ce ne doit pas être très compliqué !


De fait, la fonction est simple si l’on s’en tient aux seuls chiffres. Mais elle recouvre en réalité plusieurs aspects :

—  La tenue de la comptabilité : réduite à quelques recettes et dépenses mensuelles, elle ne présente pas de difficulté majeure

—  La mise à jour régulière de l’annuaire national : c’est déjà plus ardu. Cela ne tient pas à la complexité de la base de données utilisée (le fameux GRAM, Gestion de la Relation aux Membres), mais à la difficulté d’obtenir les renseignements nécessaires de la part des responsables d’équipes que je sollicite régulièrement et qui me répondent quand ils ont le temps.

—  La participation à l’animation de la région : lorsque des points financiers sont à traiter (par exemple dans le cas des Journées nationales).

Le rôle de trésorier peut donc présenter de multiples facettes. Il est important pour la vie du mouvement : les finances sont le « nerf de la guerre » et il leur donne un sens.

Comme au niveau national, seuls deux tiers des membres normands règlent une cotisation. Je ne suis pas encore arrivé à convaincre le tiers restant de l’importance d’être en mouvement… C’est actuellement ma principale préoccupation. À vous, jeunes générations, d’inverser la tendance !

Être trésorier, ce n’est pas trop compliqué, mais c’est loin d’être une sinécure !

Yves Dionisi, trésorier région Normandie