Priez-vous un peu, beaucoup, passionnément… pas souvent, pas du tout ? Ratés ou réussis, nos rendez-vous avec la prière ont parfois du mal à exister. Le créneau saute dans nos emplois du temps. Y compris en période sans agenda.

Qu’est-ce qui, dans notre vie, donne vraiment du goût à la prière ? Et fait que ce temps personnel devient indispensable, savoureux et parfois surprenant ?


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 1er temps: échange

Ai-je l’habitude de prier volontiers ? Quelles sont la ou les manières de prier que je préfère ?

Qu’est-ce qui m’aide à prier ? Le silence, la musique, un lieu, une rencontre, un événement exceptionnel, la lecture d’un texte, la marche ? La régularité ?

Quels sont mes meilleurs moments pour entrer dans la prière ? Seul ou à plusieurs ? Puis-je dire pourquoi ?

Quelles sont mes difficultés ?

Et quand je n’arrive pas à prier, qu’est-ce que je fais ? Je laisse tomber ?

Ou au contraire j’essaie de m’accrocher, de persévérer, peut-être de changer ma manière de prier ?

 2ème temps: lecture

Dans l’Évangile selon Saint Luc, au chapitre 11, Jésus propose trois enseignements sur la prière, dont la prière du Notre Père. Voici les deux autres :

Jésus leur dit encore : « Supposons que l’un de vous ait un ami et aille le trouver en pleine nuit pour lui demander : mon ami, prête-moi trois pains. Un de mes amis arrive de voyage et je n’ai rien à lui offrir.

Et si de l’intérieur l’autre lui répond : ne viens pas me tourmenter ! Maintenant la porte est fermée, mes enfants et moi sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner du pain. Moi, je vous l’affirme, même s’il ne se lève pas pour les donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu’il lui faut.

Eh bien moi, je vous le dis : demandez, vous obtiendrez, cherchez, vous trouverez, frappez, la porte vous sera ouverte. Celui qui demande reçoit, celui qui cherche trouve, et pour celui qui frappe, la porte s’ouvre…
»

 3ème temps: quel chemin de progrès ?

Pour moi, y a-t-il un avant et un après avoir prié, comme Corneille (Actes 10-33) qui expérimente cette fécondité.

La prière, en me rapprochant de Dieu, m’apporte-t-elle un bienfait ?

M’aide-t-elle à vivre ? A-t-elle du goût ?

Ai-je envie de l’expérimenter, de la poursuivre, de la partager pendant les vacances ?

Quelle place faisons-nous à la prière dans la vie de notre équipe ?

Quel temps lui consacrons-nous ? Comment chacun s’y implique-t-il ?

Quel modeste chemin de progression pouvons-nous tracer ensemble ?

A-M B avec

Christian Sauret et Bernard Bougon