Créée en 2003, «~Reporters d’espoirs~»|site de Reporter d’espoir est une ONG reconnue d’utilité publique. Elle a pour mission de promouvoir des informations innovantes et porteuses d’avenir dans les domaines économiques, sociaux et environnementaux. «~Reporters d’espoirs~»|site de Reporter d’espoir sera bien-sûr présent à Lyon 2011.

Jean-Marc Bordes, son directeur général a bien voulu répondre à Pierre-Olivier Boiton.


Trois questions à …
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Jean-Marc Bordes, directeur général de Reporters d’espoirs|site de Reporter d’espoir.

Propos recueillis par Pierre-Olivier Boiton

Jean-Marc Bordes, DG de Reporters d'espoir

Quelles sont les raisons d’être et d’agir de Reporters d’espoirs ?

Sans être un média nous-même, nous avons pour mission de promouvoir l’information porteuse de solutions, sous deux formes :

En détectant les projets innovants qui, en France et à l’étranger, apportent une réponse concrète aux grands défis en matière d’environnement, d’économie responsable, de social, d’insertion, de développement durable, etc. Il ne faut pas que ces projets en soient au stade des intentions mais qu’ils aient fait la preuve de leur efficacité et soient reproductibles.

En ouvrant des créneaux dans les grands médias, des espaces dans les journaux, du temps d’antenne sur les radios et télévisions pour parler de ces projets. L’objectif est d’inciter les médias à traiter davantage de ces sujets, sans le faire à leur place.

Quels sont vos moyens pour y parvenir ?

Une agence d’informations : nos journalistes peuvent bien-sûr produire à la demande articles de presse et reportages télévisés à propos des thématiques citées plus haut. Mais ce qui nous importe n’est pas tant de produire de l’information que de la voir diffusée par un média.

Un prix annuel : il récompense 8 journalistes qui ont relayé ces informations porteuses de solutions tous médias confondus (presse écrite régionale et nationale, presse magazine, radio, télé), y compris au sens le plus large possible (monde de l’édition, du cinéma, etc.).

Un réseau de journalistes implantés dans toutes les rédactions de France et qui portent au sein de ces équipes nos valeurs et défendent nos points de vue. D’autant qu’il est parfois difficile de convaincre un rédacteur en chef de traiter un sujet s’il n’a pas un caractère événementiel et lié à une actualité brûlante.

Des actions ponctuelles, comme le « Libé des solutions », un numéro spécial réalisé pour et avec le quotidien Libération, qui sort le 24 décembre.

En quoi votre démarche rejoint-elle la thématique du congrès ?

Quand on cherche des solutions porteuses de sens, on se tourne vers l’avenir, loin du ponctuel et de l’éphémère, dans des projets de longue haleine. On est vraiment dans la réflexion sur un avenir commun, mais en cherchant des solutions pratiques.

La démarche sous-jacente dans notre travail avec les médias, c’est de préparer un avenir durable pour les générations futures, à qui l’on ne lèguera pas un monde saturé de problèmes, mais porteur d’espoir et vivable.

Les médias, sous prétexte de mettre en avant les problèmes plus que les solutions, ont parfois tendance à entraîner l’opinion publique dans une spirale négative. Le fait de parler des solutions qui existent, même d’envergure modeste, redonne une image plus positive du monde, et c’est le premier pas pour que les choses changent.

Notre responsabilité à Reporters d’espoirs, c’est d’encourager les porteurs de ces projets qui émanent du terrain (citoyens, associations, fondations d’entreprise, grandes entreprises elles-mêmes, institutions et collectivités territoriales) et qui veulent remettre l’homme au centre de toute activité.