Descriptif des ateliers animés par le MCC


1/ Conjuguer “bienveillance” et travail, une nécessité pour la bonne marche de l’entreprise; pourquoi ? à quelles conditions ?

La performance économique est liée au bien-être des personnes au travail. Bien que l’entreprise bienveillante n’existe pas, nous pouvons tendre vers des comportements qui inspirent les actions au quotidien au niveau des conditions de travail (locaux et disponibilité des équipes), de la qualité des relations entre les acteurs, de la gouvernance et du management.
Interrogeons-nous sur les méthodes à mettre en place pour créer cette bienveillance au travail en s’interrogeant sur la pertinence de telles méthodes qui sont souvent l’apanage de sociétés de la nouvelle économie (cf. Google, Microsoft…).

2/ Comment reconnaître une situation d’injustice et oser intervenir sans attendre d’être sollicité ?

Le monde de l’entreprise souvent sous les dictats des marchés financiers est devenue un lieu où l’injustice à trouver droit de cité. Mais qu’est-ce que la justice dans l’entreprise ? Ne devons-nous pas plutôt parler de l’équité ? Doit-on régler les échanges selon un principe purement égalitaire ? Doit-on donner à chacun selon ses mérites ?
Discernons entre injustices/justice et équité/inéquités au sein de l’entreprise. Changeons le regard porté sur ceux qui vivent avec difficulté : sont-ils victimes d’injustices ?

3/ Comment accompagner les reconversions subies, les changements de métier, les aléas de parcours professionnels ?

Aujourd’hui, le paysage de l’emploi est pour le moins mouvant, car nous vivons des transformations profondes du travail qui nous obligent, responsables d’équipes ou de projets, à revoir nos cadres de réflexion (travail collaboratif, fusion d’entreprises, fragmentations des responsabilités et de projets entre équipes, mise en concurrence au sein de la même entreprise…)

Cela conduit à des reconversions, des mutations professionnelles, des changements de métiers et des aléas des parcours professionnels ce qui est devenue une problématique actuelle. Comment y répondre au mieux dans un environnement mouvant ?
Interrogeons-nous sur ces mutations du travail qui obligent presque constamment à se remettre en question dans sa fonction ou dans son management qui doit devenir « adaptatif ».

4/ Comment aider les débutants à la recherche d’emploi ?

Comment aidons-nous les jeunes à trouver un travail? Quelle est notre cible? Quel est notre apport? Sommes-nous des consultants qui donnent conseils et recommandations, sommes-nous des coachs qui font de l’écoute? quelle est notre méthodologie? Quelles sont les clés du succès? Qu’est-ce que les jeunes viennent rechercher? Comment nous connaissent-ils?

Et, en élargissant notre approche à toute personne confrontée à ces situations : pourquoi une personne qui n’arrive pas à retrouver un emploi doit passer par une association telle que Oser ?”
Jean Louis Beau et Henry Dufourmantelle, bénévoles au sein d ‘une association d’aide au retour à l’emploi, OSER92, ont créé et développé une cellule pour aider des jeunes à entrer sur le marché du travail. Ils sont partis du constat que pour un jeune débutant ou quasi-débutant, faute de connaissance de l’environnement de l’entreprise, et en l’absence de réseau personnel, la recherche d’un premier travail est aussi compliquée que le repositionnement d’une personne expérimentée !

5/ L’insertion des personnes handicapées en entreprise ou administration

La simple question de l’accueil d’un collègue handicapé peut changer du tout au tout, et très souvent dans le bon sens, les relations dans le travail et le sens que chacun donne à ses activités quotidiennes ! _ Comment la mission handicap au sein d’une entreprise peut contribuer à mobiliser des ressources internes et externes (dont les moyens financiers de l’AGEFIPH et du FIPHFP,) pour permettre à son entreprise, ou son administration, de se conformer aux exigences de la loi en matière d’emploi des personnes handicapées ?
_ Étienne de La Bigne après une carrière de responsable commercial dans le monde de l’informatique, devient responsable de la mission nationale handicap dans son entreprise puis au sein de Pôle Emploi.

6/ L’entrée des jeunes dans le monde du travail

Dans le contexte de l’économie française d’aujourd’hui, on constate un fossé grandissant entre les jeunes et le monde du travail du fait d’un double mouvement :

— Le monde du travail fait de moins en moins de place aux jeunes,

— Le nombre d’emploi offerts par le secteur marchand ou non marchand stagne ou diminue.

— Les générations nouvelles se reconnaissent de moins en moins dans le monde du travail actuel.

Les jeunes les plus désocialisés ont du mal à intégrer un univers très structuré.

Simultanément, les jeunes les plus diplômés et/ou les plus créatifs doutent de la capacité des structures en place en France à leur confier des responsabilités à la hauteur de leur talent. Ils choisissent bien souvent d’engager leur carrière à l’étranger, sans que l’on sache encore s’ils reviendront ou pas.

— Pourtant, le dynamisme des générations nouvelles est incontestable.

— La création de valeur dans l’économie française repose en bonne partie sur la capacité du monde du travail à faire toute leur place aux générations nouvelles.

Les grandes entreprises ou les administrations ferment leurs portes aux générations nouvelles et lorsqu’elles les entrouvrent, semblent peu à même de tirer profit de leurs compétences nouvelles. Or, comme le montre l’histoire récente de l’économie internet, c’est bien en puisant dans ce gisement de désir, d’ambition et de compétence que le monde du travail trouvera la ressource nécessaire à des formes nouvelles de création de valeur.

7/Les réseaux sociaux, illusion ou opportunité en matière d’emploi ?

Linkedin, Viadeo, Facebook… les réseaux sociaux, toute la presse en parle !


Aujourd’hui 78% des français les utilisent au travail, à leur domicile ou depuis le smartphone (26 millions sont sur Facebook, 4,4 millions sur Linkedin, 7 millions sur Viadeo…). Les médias traditionnels s’en emparent…

Cependant des questions se posent en matière de recherche d’emploi ou de recrutement :

— Quelle présence faut-il avoir sur les réseaux sociaux ?

— Peut-on y exister sans risque ?

— Comment activer et développer son réseau ?

— Faut-il privilégier son réseau virtuel ou son réseau réel ?
Anne-Pierre Guignard est co-auteur d’un livre sur les réseaux sociaux.

8/ La mobilité professionnelle : un déplacement réussi en y mettant le prix
– A confirmer

La mobilité professionnelle est un phénomène beaucoup plus fréquent qu’on ne le pense : chaque année, 13% des actifs en emploi changent de métier, soit 3 millions de personnes en France.
Changer de poste a beau être une expérience banale, elle génère souvent anxiété ou, au contraire, illusions chez les salariés.

Un accompagnement pour mieux maitriser les techniques de recherche d’emploi et un travail de groupe rompt une solitude et favorise toute mobilité; exemple du GRE Paris.

Alexandra Petitsigne travaille à l’APEC et est bénévole au GRE Paris.

9/ Internet, smartphones, … : recentrage sur l’homme ou dérive technocentrée ?

Entre le travail et la vie privée, notre rapport au temps et aux autres peut être bousculé par ces nouveaux modes de communication. Mais en même temps s’offrent à nous des opportunités qui semblent sans fin. Comment un Chrétien peut y cheminer en Vérité ? Comment être un “follower” de Dieu en dix leçons !

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