En prolongement d’une journée de réflexion du secteur d’Angers consacrée à ces mots de Paul VI dans son encyclique Populorum progressio, nous proposons un partage d’équipe expérimenté à Avignon sur notre manière d’accueillir le Christ comme chemin de vie.



 1er temps

S’interroger sur les appels que chacun a reçus
Pouvons-nous nommer les appels que nous avons reçus ?
Quels dons et aptitudes avons-nous reçus pour remplir nos missions ?

 2ème temps

Prendre comme référence l’appel de Moïse (Exode 3, 1-10)
Quelles questions nous pose ce texte sur notre capacité à distinguer Dieu au travers des choses de la vie ?

 3ème temps

Vivre avec l’Esprit du Christ dans le quotidien de nos existences
Notre participation au MCC nous aide-t-elle à reconnaître l’Esprit du Christ à l’œuvre dans nos vies ?

Croyons-nous que nos activités contribuent à cette œuvre de salut ?

Autre texte à méditer

Lettre apostolique Dilecti Amici à tous les jeunes, Jean-Paul II, 31 mars 1985, en particulier l’extrait suivant : « Dans la période antérieure au Concile Vatican II, le concept de «vocation» était appliqué avant tout au sacerdoce et à la vie religieuse, comme si le Christ n’avait prononcé son «suis-moi» à l’intention des jeunes que dans ces cas. Le Concile a élargi cette perspective. La vocation sacerdotale et religieuse a gardé son caractère particulier et son importance pour la vie sacramentelle et les charismes dans la vie du Peuple de Dieu. En même temps, cependant, la conscience, renouvelée par Vatican II, de la participation universelle de tous les baptisés à la triple mission du Christ (tria munera), prophétique, sacerdotale et royale, comme aussi la conscience de la vocation universelle à la sainteté, ont pour conséquence que toute vocation pour la vie de l’homme en tant que vocation chrétienne correspond à l’appel évangélique. Le «suis-moi» du Christ se fait entendre sur diverses routes, au long desquelles cheminent les disciples et ceux qui confessent le divin Rédempteur. C’est de diverses manières que l’on peut devenir imitateur du Christ, c’est-à-dire non seulement en donnant un témoignage du Règne eschatologique de vérité et d’amour, mais aussi en s’employant à réaliser la transformation de toute la réalité temporelle selon l’esprit de l’Évangile. Et c’est là que l’apostolat des laïcs trouve aussi son point de départ, lui qui est inséparable de l’essence même de la vocation chrétienne ».

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