Inutile de chercher un «prêt à porter» de pensées toutes faites. Ni même un modèle parfait. La vie de chaque couple et de chacun dans le couple est aujourd’hui très différente. Les critères de réflexion «universels» quasi inexistants. C’est en soi-même que chacun peut trouver ce que son chemin professionnel apporte à l’ensemble de sa vie – qui est un tout – ainsi qu’à celle de l’autre. Plusieurs entrées sont donc possibles.
1er temps: Se laisser éclairer par Saint Ignace, qui écrit dans une lettres à Fulvio Androzzi, 1556: «Quand les occupations abondent, il faut choisir et se dépenser dans les plus importantes, c’est-à–dire dans celles où Dieu est mieux servi, où l’âme du prochain est plus aidée, où le bien est plus universel et plus parfait.» Ces critères me concernent-ils dans ma situation actuelle?
2ème temps: Revisiter nos investissements humains en méditant Saint Luc (14, 28/33): «Lequel d’entre vous, lorsqu’il veut bâtir une tour, ne commence par s’asseoir pour calculer la dépense et juger s’il a de quoi aller jusqu’au bout? Autrement, s’il pose les fondations sans pouvoir terminer, tous ceux qui le verront se mettront à se moquer de lui…» Ou encore Saint Luc (10,38/42): «Marthe, Marthe, tu t’agites et tu t’inquiètes pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée.» Au point où nous en sommes aujourd’hui, qu’avons-nous construit? Que devons-nous faire dans le présent et l’avenir? Où est le sel de notre vie? Comment le trouver, le retrouver, le partager? Quels sont les obstacles? Qu’est-ce qui est lumière pour nous?
3ème temps: S’il se sent prêt, vivre un «chemin d’Emmaüs» avec un couple qui a des changements à vivre.