Il s’agit de la transcription de paroles d’évêques lors de la réunion qui s’est tenue à Lourdes en mars 2012, pour le cinquantenaire de Vatican II. Mgr Dagens nous rappelle ce qui est sans doute l’enseignement essentiel du concile : appel à la conversion et à nous dire chrétiens dans une société qui n’est plus chrétienne, Église appelée à rencontrer le Christ et à se convertir à Lui.


Mais pour ceux d’entre nous qui étaient trop jeunes pour suivre les débats qui ont amené au renouveau de l’Église, Il faut lire avec attention l’ensemble du document édité par la Conférence des évêques.

Mgr de Moulins-Beaufort reprend certaines affirmations des différentes constitutions. Avant tout, prendre conscience que c’est Jésus-Christ qui vient à l’Église. C’est Lui qui a entraîné celle-ci à accepter le monde tel qu’il est, sans attendre le retour d’un monde plus familier. Le Seigneur nous aide à comprendre comment fonctionnent les « signes des temps », un temps où les chrétiens ont à vivre et à aider les hommes pour que la construction du monde ne détourne pas ceux-ci de Dieu. Mgr de Moulins-Beaufort nous rappelle que le concile a pris une décision capitale en précisant que les laïcs agissent avant tout sur le fondement de leur baptême et que les sacrements les habilitent à une action indispensable, même si la croissance du royaume ne peut provenir que d’un don du Seigneur. Être chrétien, c’est avoir été choisi et envoyé par Dieu pour porter la mission de l’Église.
Vatican II a aussi affirmé que si l’Église catholique romaine est dans sa pleine substance, des éléments se trouvent aussi dans les autres confessions chrétiennes, affirmation qui a relancé le dialogue œcuménique.

Il revient ensuite à Mgr Vingt-Trois de rappeler l’anthropologie de Vatican II en mettant l’accent sur l’affirmation et l’attente de la liberté de l’homme image de Dieu et qui s’incarne dans l’amour.
Enfin deux messages du patriarche de Constantinople et du Président de la fédération protestante de France insistent sur l’ouverture de l’Église après Vatican II aux autres confessions chrétiennes.

Et, pour aller plus loin, nous pourrions lire certaines des constitutions conciliaires : « l’Église dans le monde de ce temps », « l’apostolat des laïcs », « la liberté religieuse »

Bernard Chatelain

Joie et espérance, 50 ans après le concile Vatican II, Paroles d’évêques

Secrétariat général de la Conférence des évêques de France, Documents épiscopats N°3-4 / 2012