Nous voici dans la dernière ligne droite avant l’Assemblée Participative Nationale (APN) des 18 et 19 novembre prochains. Tous, membres du MCC, nous sommes invités à discerner les futurs possibles de notre Mouvement.

Remettons-nous dans la dynamique lancée lors du Congrès de septembre 2022, où plus de 80 tables ont imaginé le MCC de demain. S’appuyant sur cet immense travail, l’EN des 19 et 20 novembre 2022 a mis en route 9 chantiers ; celle d’avril 2023 a proposé plusieurs silhouettes possibles du futur Mouvement. Lors de la dernière EN élargie d’octobre 2023, 12 questions structurantes pour régénérer le Mouvement ont été validées. Elles seront au cœur du discernement, lors de la prochaine APN. Elles sont listées ci-dessous*.

Que pouvons-nous faire d’ici l’Assemblée Participative ?

Deux choses :

  • Rapprochez-vous de vos délégués territoriaux pour dialoguer avec eux sur ces questions et leurs alternatives : pour chaque thème, quelle alternative, selon vous, porte le plus de vie pour notre Mouvement ? Pour avoir le nom du délégué le plus proche de chez vous, faites-en la demande à synodalite@mcc.asso.fr
  • N’hésitez pas à porter notre Assemblée Participative dans vos prières pour qu’elle soit un succès.

Merci à tous de vos contributions et active participation en cette période décisive pour notre Mouvement !

Martin et Cécile Lesage, responsables nationaux

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*Les 12 questions structurantes pour notre mouvement :

6 questions sur la raison d’être du mouvement au XXIe siècle :

Ces 6 questions sont intimement connectées, car elles relient la Raison d’Être, avec la cible et l’enracinement chrétiens. Elles sont à discerner ensemble :  

  1. Le mouvement est-il essentiellement au service de la transformation de ses membres, ou bien aussi un mouvement qui interagit, de différentes manières, avec le monde pour sa transformation ?
  2. Plutôt qu’aux seuls cadres, doit-on élargir la cible du mouvement aux personnes en responsabilité, actives dans un collectif : professionnel, associatif syndical, ecclésial, etc. ? 
  3. Comme « Mouvement d’Église », et déjà, à ce titre dans une dynamique œcuménique, sommes-nous prêts à lancer un axe de travail pour aller plus loin dans nos manières de vivre la rencontre avec les autres, entre toutes les confessions chrétiennes ?
  4. Souhaitant vivre concrètement l’Évangile, traduit dans les principes de la Doctrine sociale de l’Église (de Rerum Novarum à Fratelli Tutti et Laudate Deum), voulons-nous mieux pratiquer le discernement individuel et collectif au cœur de nos réunions en nous appuyant principalement sur la spiritualité ignatienne ?
  5. Doit-on encourager à tous les niveaux les partenariats et synergies avec d’autres mouvements, services d’Église ou organisations civiles, par exemple pour des actions, ou des formations communes ?
  6. Compte tenu de ce que nous avons discerné plus haut, faut-il trouver un autre nom pour notre mouvement ?

6 questions sur les modalités d’appartenance :

  1. Dans un monde en pleines transitions, le mouvement choisit-il de s’engager dans une réelle transformation culturelle, en encourageant l’émergence de communautés numériques, de fonctionnement par projet, plus décentralisé, afin de développer une culture plus agile, qui encourage l’expérimentation, la mise en réseau et nous permette d’être mieux en phase avec ce monde et d’attirer toute une tranche de la société pour laquelle nous ne sommes pas, ou peu, accessibles ?
  2. Peut-il y avoir plusieurs modalités pour être membre à part entière du MCC, ou bien faut-il être nécessairement être membre d’une équipe (physique) ?  
  3. Notre mouvement devrait-il développer de manière beaucoup plus importante/centrale des événements et des parcours à durée limitée qui permettraient de davantage s’ouvrir aux non-membres ?
  4. Le MCC doit-il devenir une fédération avec 3 réseaux distincts ou rester un mouvement intergénérationnel mais avec une meilleure prise en compte des spécificités des groupes : jeunes professionnels, professionnels confirmés, retraités actifs ?
  5. Accepte-t-on que, pour être membre du MCC, il soit demandé une validation des engagements réciproques du membre et du mouvement ?
  6. Devrait-on maintenir le principe d’une cotisation « unique » (avec possibilité de modulation en fonction des situations personnelles) ou proposer une cotisation « à la carte » en fonction des activités de l’année ?

Sur chacune des questions, un dossier est en cours de finalisation. Il sera envoyé aux délégués la semaine prochaine et mis en ligne sur Assoconnect, le MCC en synodalité.