Guerre, crise économique, changement climatique, radicalité… tous ces mots font partie de notre quotidien ; mais attardons-nous sur le fond. On nous présente des solutions « miracles », mais sont-elles vraiment durables ? Pourtant, notre foi nous fait espérer un avenir en commun.

Quels sont les domaines où il faudrait changer nos comportements collectifs et individuels ? Qu’y a-t-il de plus urgent à faire évoluer ?

« La prochaine planète ne sera pas notre héritage, mais notre création. » (J.-C. Guillebaud)

Jésus nous invite à réfléchir

« Alors qu’il était en route avec ses disciples, Jésus entra dans un village. Une femme appelée Marthe le reçut dans sa maison. Elle avait une sœur nommée Marie qui, se tenant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Marthe était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien ? Ma sœur me laisse seule à faire le service. Dis-lui donc de m’aider. » Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part : elle ne lui sera pas enlevée. » Luc 10, 38-42

Jésus invite ici Marthe à sortir de sa préoccupation de bien faire, se déposséder de son souci de produire un service de qualité. Marie a choisi de prendre le temps de l’écoute et du dialogue.

Comment puis-je faire changer les choses à mon niveau ?

  • Est-ce que je m’engage personnellement pour faire avancer les choses ? Comment ?
  • Puis-je trouver des exemples concrets de décisions, de choix que j’ai fait dans un sens ou dans l’autre ?
  • Quelles sont mes marges de manœuvre ? Que me manque-t-il pour aller plus loin ?

« Dans ce cadre, joint à l’importance des petits gestes quotidiens, l’amour social nous pousse à penser aux grandes stratégies à même d’arrêter efficacement la dégradation de l’environnement et d’encourager une culture de protection qui imprègne toute la société. » (Laudato Si’, 231)