Les 9 et 10 octobre 2021, s’ouvrira à Rome un cheminement synodal sous le titre : « Pour une église synodale : communion, participation et mission ». Cette démarche ouverte à la participation des églises locales, diocèses, services et mouvements, se terminera par un synode des évêques en octobre 2023. Le document préparatoire qui vient d’être publié ouvre une large consultation.

Le MCC a anticipé en quelque-sorte la démarche. Dans leur discours inaugural au Conseil national du 9 mai 2021, Martin et Cécile Lesage ont lancé un chemin synodal pour réfléchir à l’avenir du mouvement. Ce chemin rejoint le chemin de congrès imposé par le report du Congrès de Nantes des 20 et 21 mars 2021 aux 24 et 25 septembre 2022. Il s’appuie surtout sur le chemin d’Emmaüs, exercice bien connu de la plupart des membres. En effet, de la même façon que Jésus vient aider les pèlerins d’Emmaüs à relire les difficultés de leur vie de disciples, les membres sont appelés à relire leur vie en équipe pour y chercher la joie capable de transfigurer les situations où ils sont engagés et de redynamiser leur vie professionnelle.

Ce chemin synodal et le chemin de congrès se rencontreront le 31 octobre à Marseille. En participant à la rencontre de la famille ignatienne, les membres du MCC venus de toute la France se rassembleront, rencontreront des chrétiens qui partagent la même spiritualité, accueilleront les jeunes du réseau Magis, rendront visite à des hommes et des femmes engagés au service de la ville de Marseille. Autant de dialogues internes et externes qui peuvent nous aider à actualiser notre charisme, c’est-à-dire le don que l’Esprit fait au MCC pour l’Église et le monde de ce temps.

Le document « Pour une église synodale » évoqué plus haut, se termine en citant le pape François lorsqu’en 2018, il expliquait aux jeunes participants la finalité du synode qui leur était consacré : « Rappelons que le but du synode n’est pas de produire des documents, mais de faire germer des rêves, susciter des prophéties et des visions, faire fleurir des espérances, stimuler la confiance, bander les blessures, tisser des relations, ressusciter une aube d’espérance, apprendre l’un de l’autre, et créer un imaginaire positif qui illumine les esprits, réchauffe les cœurs, redonne des forces aux mains… ». Autant de fruits qu’on peut souhaiter pour notre mouvement en cette rentrée.

Bertrand Hériard, aumônier national