À l’heure des vacances, une préoccupation monte : vais-je pouvoir me déconnecter complètement de ma messagerie professionnelle pendant mes semaines de congés ? Selon une enquête menée par les éditeurs de logiciels Roambi et Zebaz, 93 % des cadres consultent en effet leurs données professionnelles en congé. Quel rapport cultivons-nous à notre smartphone ? Notre tablette ou notre ordinateur ?


État des lieux
Je commence par m’arrêter un instant et voir combien d’heures par jour je passe habituellement devant un écran d’ordinateur, sur mon téléphone (que ce soit dans une file ou salle d’attente, dans un bus, voire en marchant…).
Quelle part est-elle liée au travail ? Est-ce que j’attends habituellement d’être sur le lieu de mon travail pour ouvrir ma boîte mail professionnelle ? Quand est-ce que je me déconnecte du réseau social de mon entreprise ? Quand commencent ou s’arrêtent les messages dans le groupe Whatsapp entre collègues ?

État d’un mieux ?
J’essaie alors d’identifier ce que cela dit de moi, de l’image que je renvoie, de mon besoin de connexion aux autres ou de me sentir indispensable, du poids des responsabilités que je porte, du rythme de l’entreprise et du besoin d’immédiateté que je génère ou subis.
Je cherche alors comment préparer mon temps de vacances (ou le prochain WE en famille !) : entre déconnexion totale et zèle professionnel mon cœur et mon esprit balancent. Qu’est-ce qui permettra un mieux, un « davantage » dirait St Ignace ? Un davantage de relations, de vie ?

État de Dieu !
Et si je passais le téléphone en mode prière ?
Je peux dans ce dernier temps partager mes expériences d’utilisation de mon téléphone à des fins de prière et de connexion à Dieu : telle application qui soutient ma prière (Prions en Église, ou Prie en chemin, ou… par exemple), telle lecture qui arrive dans ma boîte mail, tel site internet qui me permet une pause quotidienne, tel moment où je passe systématiquement mon téléphone en mode avion… quel chemin de connexion Dieu arrive-t-il à se frayer dans cet univers ultra-connecté ?

Et pour terminer, en équipe nous pouvons confier à Dieu, nos temps de jachères numériques de l’été, qu’ils soient apaisants et féconds.

Lecture proposée : évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (6, 19-23)

[/Claire Degueil, membre du comité de rédaction/]