Dans les conditions très particulières de la crise sanitaire, nous vous proposons une vie d’équipe à vivre en équipe avec des réunions virtuelles, via Zoom, WhatsApp, Skype ou autres, comme proposé sur le site du MCC, en couple ou en solo.

1- Cette expérience inédite suscite en nous des sentiments variés : colère, impuissance, angoisse, chagrin, joie peut-être aussi… Quel est le sentiment qui domine pour nous après quinze jours de confinement ? Pourquoi ?

Comment mes relations à mes proches, à mes collègues ont évolué depuis quelques semaines ? Qu’ai-je envie de garder dans cette nouvelle manière d’être en relation ? Chacun peut partager un geste de solidarité, d’attention aux autres qu’il a lui-même réalisé ou observé dans les jours passés.

Comment cette crise sanitaire transforme mes responsabilités vis-à-vis de mes proches, de moi-même et de la société ?

2- Prenons le temps de lire ces quelques versets de l’évangile de Luc, au chapitre 13 (20-21) : « Jésus dit encore : « À quoi pourrai-je comparer le règne de Dieu ? Le Royaume de Dieu est comparable au levain qu’une femme a pris et enfoui dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. »

Cette expérience questionne notre société, notre relation au monde, des choix que nous avons faits ou n’avons pas faits. Elle peut aussi questionner notre foi, l’action de Dieu dans nos vies et le sens des signes des temps. Quelles sont les questions que je porte particulièrement ?

Est-ce que j’arrive déjà à discerner des signes d’espérance d’un Dieu à l’œuvre dans notre monde ?

3- Une sœur italienne de Milan, suora Olivia, a rédigé un bref texte intitulé « La Speranza » où elle rend grâce pour ces signes de l’espérance qu’elle voit à l’œuvre en Italie. Nous vous en livrons un.

« Et voilà la Speranza, par-dessus tout : ce sont ces pays riches et productifs, d’une Europe que l’on croyait si facilement disposée à se débarrasser de ses vieux, que l’on pensait cynique face à l’euthanasie des plus « précaires de la santé »… les voilà ces pays qui tout d’un coup défendent la vie, les plus fragiles, les moins productifs, les « encombrants » et lourds pour le système-roi, avec le fameux problème des retraites… Et voilà notre économie à genoux. À genoux au chevet des plus vieux et des plus vulnérables. Tout un pays qui s’arrête, pour eux… »

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Claire Collignon