24 septembre, Nantes, Cité des Congrès, 17h, salle F : une quarantaine de congressistes se demande comment donner du sens à nos entreprises. Au micro, Yann, professionnel de la com. À ses côtés : Virginie, la quarantaine énergique, affiche l’assurance du converti : elle a quitté une carrière dans le marketing pour rejoindre le service Responsabilité sociétale et environnementale (RSE) de Legrand. Olivier, globe-trotter, tour à tour ingénieur, humanitaire, charpentier en Thaïlande, a parcouru la Corée du Nord. Il incarne la remise en question permanente pour assouvir sa quête de sens. Tarik, regard franc, moustache avantageuse, est l’entrepreneur qui refuse une fortune pour préserver sa liberté d’investissement solidaire.

« Le Code civil inclut dorénavant la responsabilité sociétale et environnementale dans la définition de l’entreprise », introduit Yann. « 20 % des bonus de nos managers concernent la feuille de route RSE », assure Virginie. Olivier, quant à lui, expose sa recette : « rejoindre une structure qui fait sens pour son propre bien-être ». Et Tarik de conclure : « j’ai traduit les bons comportements en dix commandements. Objectif : rendre mon monde (salariés, fournisseurs, clients) meilleur ! »

Olivier du Chélas, équipier à Nantes

© Sylvain Hennebel