Nous étions une vingtaine d’équipiers réunis à Montferrand-le-Château (25) le dimanche 6 septembre pour profiter d’une journée riche d’enseignements. Thème choisi et préparé par l’équipe régionale : « Le jardin dans la Bible : une promenade dans cinq jardins pour découvrir ou redécouvrir, se ressourcer et  partager ».

Le premier jardin visité est celui d’Eden. De multiples représentations graphiques ont été produites par les différentes traditions. L’homme veut accéder à la divinité dont il sait qu’il est issu, et crée des représentations symboliques, non dénuées d’un pressentiment spirituel. L’homme, dans sa spécificité au sein de la création, est capable de poésie, d’art. Ce premier jardin montre le don de Dieu à l’ensemble de sa création.

Dans le jardin du Cantique des Cantiques, l’homme accède à une connaissance par les sentiments, la sensation, la volupté. Le corps, faisant Un avec l’âme et l’esprit, est sacré. Non pas pour être mis sous le boisseau, mais pour briller dans la lumière.

C’est dans un jardin que le Christ invite ses disciples la veille de sa mort, au Mont des Oliviers. Pourquoi dans un jardin ? Est-ce que cela symbolise la résurrection, qui entraîne à nouveau toute la création ?

C’est un jardinier que Marie Madeleine interpelle avant de reconnaître le Ressuscité. C’est quand elle est nommée « Marie » qu’elle entre dans un acte de foi absolu. Nommer les choses, les pensées : voilà encore une capacité de l’homme.

Le jardin de l’Apocalypse est représenté avec l’arbre de vie en son centre. Cependant, dans ce nouveau jardin, les constructions humaines sont présentes, symbolisant que la création se poursuit avec l’humanité. Notre Père a besoin de la compagnie et du travail des hommes.

Quand nous avons évoqué simplement ce qu’est un jardin pour nous, de nombreuses références à l’enfance ont surgi : un enfant peut avoir « la tête en broussaille », c’est plutôt une très bonne nouvelle : que de richesses d’une immense variété pourront en émerger !

Odile Daniel, équipière à Dijon