C’est dans la ville même du futur Congrès MCC, à Nantes, que Bernard Roussely nous détaille son fort engagement pour l’événement phare du mouvement les 24 et 25 septembre prochains. Très impliqué dans l’équipe en charge des axes « transition écologique – Église verte » et aussi garant du volet RSE (responsabilité sociétale des entreprises) du Congrès, il analyse sa sensibilité environnementale comme résultante de ses racines limousines, avec un père cultivant son potager de manière très bio-dynamique bien avant l’heure, mais aussi comme nécessaire vis-à-vis de ses six petits-enfants : il leur souhaite de pouvoir profiter durablement d’une nature toujours accueillante.

Agé de 65 ans et retraité d’EdF, où il a effectué toute sa carrière, Bernard témoigne d’un engagement de longue date ; d’abord au sein du Mouvement eucharistique des jeunes (MEJ), dès le début de sa scolarité et plus tard en tant que responsable. Puis avec son épouse Chantal, ils ont intégré les Équipes Notre-Dame où ils sont impliqués depuis 40 ans. C’est finalement assez récemment, il y a six ou sept ans, que Bernard rejoint le MCC où il apprécie la richesse des thématiques abordées et la profondeur de réflexion apportée par l’accompagnateur spirituel et ce, en partant de témoignages très pragmatiques du quotidien. Pouvoir exprimer ses difficultés, en toute confiance, au sein d’un cercle de confidentialité et de fraternité forte est aussi un élément central. Ses engagements ont également été nombreux, en sus de ceux dans des mouvements catholiques, dans le syndicalisme durant ses activités professionnelles. Après avoir été conseiller municipal et métropolitain de Nantes, il a rejoint l’association de veille écologique et citoyenne « Avec Nantes ». Il est aussi animateur de la « fresque du climat ».

C’est avec impatience qu’il attend le Congrès de Nantes. Sa préparation a été longue, ralentie par la pandémie, et très impliquante. Le week-end sera très riche, à la fois pour le mouvement, mais aussi pour chacun à titre individuel, par la qualité et la diversité des ateliers et des réflexions proposées. C’est un temps fort qui nous permettra de prendre encore plus soin les uns des autres, de recréer du lien entre nous mais aussi avec le monde extérieur et les autres mouvements. La motivation de chacun à y participer doit être forte !

Catherine Le Gall, équipière au Havre, comité de rédaction