Le principe de subsidiarité recommande que les décisions soient prises au plus près des parties prenantes. Le niveau hiérarchique supérieur protège l’autonomie des collaborateurs sous sa responsabilité et ne reprend la main que provisoirement, en cas de crise ou d’insuffisance avérée ; il reconnaît leurs initiatives et encourage leurs prises de responsabilité. Il veille à ce qu’ils en aient les moyens et les compétences. La subsidiarité présuppose de considérer que le pouvoir est un service.

  1. Partage de situations où le principe est en jeu
  • Dans quel(s) contexte(s) ai-je pu ou vu appliquer le principe de subsidiarité : dans mes activités professionnelles, associatives, politiques, ecclésiales, familiales… ?
  • Dans mon activité professionnelle, les décisions sont-elles prises au niveau le plus proche de l’action ? Les collaborateurs sont-ils responsabilisés ?
  • Quelles sont les difficultés rencontrées pour appliquer le principe de subsidiarité ?
  1. Méditation avec l’Évangile

St Matthieu 20, 25-28 :

« Jésus les appela et dit : « Vous le savez : les chefs des nations les commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir.

Parmi vous, il ne devra pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur ; et celui qui veut être parmi vous le premier sera votre esclave.

Ainsi, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. »

  1. Et maintenant, qu’est-ce que je peux ou veux faire bouger dans ma pratique ?
  • Comment puis-je faciliter l’autonomie et faire grandir la prise de responsabilité de ceux qui m’entourent ?
  • Comment pourrais-je réécrire ma fiche de poste en mettant en œuvre le principe de subsidiarité ?

Pour aller plus loin : Voir video Nicolas Masson

extraite du webdocumentaire Jeunes et engagés, portraits d’une Église qui (se) bouge » ?

Olivier Collet, équipe de préparation du Parcours de doctrine sociale pour l’équipe O Pommard Mio