En MCC, identifier, partager ou faire connaître les évolutions des structures entrepreneuriales est essentiel. S’il est souvent passionnant de participer à un collectif de travail multiculturel, composé de collaborateurs de nationalités et d’origines différentes, source de richesses pour l’entreprise, il importe de répondre personnellement et collectivement aux défis posés par la rencontre de ces cultures. Loin d’être une nouveauté, réfléchir au management d’équipes multiculturelles permet ainsi d’en discerner les enjeux renouvelés.

  1. Partager nos expériences

Les retours d’expériences montrent le poids décisif et positif que représente la présence d’équipes internationales dans la vie des entreprises. Souvent creuset de compétences, elles développent par leur composition des expertises spécifiques, sont catalyseurs d’innovation, vecteur d’élargissement des visions et de la rentabilité des activités et des stratégies, support et diffuseur de la culture de l’entreprise. Ces valeurs enrichissent le management.

Comment nous situons-nous face à ce tableau qui semble idyllique ? Avons-nous des exemples concrets qui en illustrent les éléments, soit dans notre pratique, soit dans nos connaissances ?

Comme dans n’importe quelle équipe, les relations interpersonnelles cimentent ou non la capacité de bien faire ensemble. Manager le multiculturel demande de prendre en compte des concepts spécifiques liés aux origines. En sont des exemples, l’usage d’une langue de travail commune, les rapports différents à l’autorité et à la hiérarchie, à l’âge, à la gestion du temps et à la distance possible entre équipiers, à la communication verbale et non-verbale, au règlement des incertitudes ou des conflits. Plus globalement les dimensions culturelles, professionnelles ou d’entreprises natives de chaque acteur, irriguent les comportements.

Comment percevons-nous ou imaginons-nous ces dimensions culturelles et les difficultés rencontrées, subies ou surmontées ?

  1. Discerner dans la foi : Livre de la Genèse (Gn 11, 1-9)

La construction de la tour à Babylone est l’expression d’un ambitieux projet humain commun, lieu fermé, au seul bénéfice de ses habitants. Pourtant c’est un autre projet de nature radicalement différente qui est proposé pour mobiliser les humains : se disperser pour s’unir autrement.

Comment décririons-nous ce nouveau projet ? Qui propose ? Pour quels résultats ? 

  1. Agir d’un cœur transformé

L’interculturel ne se décrète pas, il se vit. Manageur ou managé, vivre pleinement l’équipe demande de développer des qualités d’écoute, d’expression, de respect et de prise en compte de l’autre. Être en empathie. Et bien comprendre sa propre identité pour accepter les identités différentes.

Est-ce utopique ?

Dominique Semont, d’après une rencontre de l’équipe Metz 3

NB : Vous aussi, vous avez vécu une rencontre d’équipe que vous aimeriez partager avec tous ? N’hésitez pas à nous l’adresser (redaction.responsables@mcc.asso.fr), nous serons très heureux de la publier en lien avec vous. Merci d’avance !