Le 27 novembre, cette soirée a rassemblé un peu plus de 65 personnes dans la salle saint Jean-Baptiste du séminaire de Metz, en présence du vicaire général du diocèse de Metz, Sébastien Klam. Nos quatre intervenants, cadres dirigeants d’horizon divers, se sont accordés sur la nécessité, dans le monde de l’entreprise actuelle, de prévoir la transformation afin, notamment, de ne pas se couper de ses clients. Chacun s’est ensuite exprimé sur les spécificités de son secteur.

Face à la diminution continue de la consommation de viande depuis 10 ans, le directeur de l’établissement Charal de Metz nous a expliqué qu’il était nécessaire de s’attacher à la qualité, de réduire le packaging et de le rendre recyclable pour répondre à la demande des citoyens. Ce travail ne pouvant se faire sans le savoir-faire de tous les collaborateurs, la qualité de l’encadrement et de la formation est primordiale.

L’ingénieure-chimiste, responsable qualité et assurance des laboratoires d’homéopathie et phytothérapie Lehning, a de son côté mis en avant l’indispensable travail de recherche pour que nos champs livrent des plantes préservant la santé humaine et animale. Condition essentielle, toute l’entreprise doit travailler dans ce sens, d’où l’idée d’un projet commun « Cap Transformation » où chaque collaborateur est invité à prendre part.

Autre invité, le product manager de la BPCE a indiqué que seuls 12 % des clients en France se rendent encore en agence. Il est donc vital pour la banque de s’appuyer sur les nouvelles technologies, la digitalisation principalement, pour trouver des nouveaux clients et surtout fidéliser les clients existants. L’accompagnement du repositionnement des collaborateurs est une priorité tout autant que le management des équipes pour ne pas « user » le personnel et le faire adhérer aux changements.

Dernier intervenant à s’exprimer, l’ingénieur conception, conformité, maintenance de la compagnie luxembourgeoise de fret aérien Cargolux : confronté aux marges faibles inhérentes au transport aérien, il doit tout mettre en œuvre pour diminuer certains coûts, principalement celui du kérosène, mais également répondre aux enjeux climatiques et l’hostilité actuelle à l’égard de ce mode de transport.

Après un échange de questions – réponses avec la salle, la soirée s’est poursuivie par un temps de convivialité et d’amitié où chacun a pu échanger sur ce qui le fait vivre.

Olivier Joncquez, équipier à Metz